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« HISTOIRE DIPLOMATIQUE DU TRAITE DU 19 AVRIL 1839 »

 

              par A. DE RIDDER Bruxelles, Vromant, 1920.

 

Remarque préliminaire du webmaster

 

PREFACE (page 5)

INTRODUCTION (page 11)

 

CHAPITRE PREMIER (page 15)

Acceptation des XXIV articles par la Hollande. Ses causes. Attitude réservée de lord Palmerston. Méfiance du gouvernement belge. Son refus d'exécuter le traité du 15 novembre 1831. Accueil fait à la politique belge à Londres et à Paris. La Hollande et les Puissances du nord. La Prusse et les prétentions territoriales belges. Désir du roi Léopold et du chevalier de Theux de décliner la compétence de la Conférence de Londres. Opposition de M. van de Weyer à cette politique. Le sentiment de lord Palmerston. Projet d'un arrangement provisoire.

 

CHAPITRE II (page 35)

Première réunion de la Conférence. Le projet de protocole de M. de Bülow. Son rejet par lord Palmerston et le comte Sebastiani. Deuxième projet de protocole de M. de Bülow. Pièces à y annexer. Opposition des Puissances du nord. Inflexibilité de lord Palmerston. Envoi à la Hollande d'un accusé de réception, sans commentaire, de sa note d'acceptation. Mécontentement à Vienne et à Berlin. Déception à La Haye et plaintes du roi Guillaume. - Menaces de M. de Werther à M. Beaulieu. Conseils de soumission de ce dernier à M. de Theux.

 

CHAPITRE III (page 45)

Le drapeau belge à Strassen. Brutalité prussienne. Emotion au Parlement belge. Les adresses de la Chambre et du Sénat au Roi. Les réponses royales. Le rapport parlementaire sur les pétitions des Limbourgeois et des Luxembourgeois. Protestations du gouvernement belge à Londres, Paris et Berlin. Correspondance entre les généraux de Tabor et Dumoulin. Attitude pacificatrice du gouvernement belge. L'incident de Strassen et l'opinion publique européenne. Les empiètements du général Dumoulin. Intransigeance du cabinet de Berlin. L'association patriotique arlonnaise. Intervention britannique. Incidents à Niederauwen, à Hostert et à Schauweiler. Explications et nouveaux empiètements du général Dumoulin. Tentatives d'apaisement du chevalier de Theux. L'action anglaise.


CHAPITRE IV (page 62)

La question territoriale, la question financière et les Puissances du nord; l'opinion publique anglaise. Avis de M. van de Weyer sur la question territoriale. Les conseils de lord Palmerston. Ses lettres au ministre d'Angleterre à Bruxelles. Démarche à Londres des diplomates de Prusse, d'Autriche et de Russie. Note de lord Palmerston sur la question du Limbourg et du Luxembourg. Son opinion sur la question de la dette. Comment M. van de Weyer la combat. Comment lord Palmerston justifie sa politique. Correspondance de Léopold Ier avec la reine Victoria. La France et la note de lord Palmerston. Démarches à Paris du comte Le Hon. Le gouvernement de juillet hostile aux revendications territoriales de la Belgique. La France et la question de la dette. Instructions données au comte Sebastiani. Projet de fédéralisation de Maestricht. Plan de négociation du chevalier de Theux.

 

CHAPITRE V (page 93)

Lettre de Léopold 1er à la reine Victoria au sujet de la note anglaise. Les Cours du nord veulent à nouveau imposer les XXIV articles. Refus de lord Palmerston. Irritation et déception de M. de Werther. Ses nouvelles manœuvres contre la Belgique et le nouvel échec de sa politique à Londres. Désir du gouvernement belge d'écarter la question territoriale des premières discussions de la Conférence. Lord Palmerston seconde ses aspirations. Ses négociations avec M. van de Weyer au sujet de la dette, il admet le principe de sa révision. Mesures militaires prises par la Prusse. Les réunions des conseils provinciaux. Les conseillers luxembourgeois à Bruxelles. Les délibérations du Parlement français. Attitude ambiguë du comte Molé. Annexionnistes français.

 

CHAPITRE VI (page 107)

Les instructions aux plénipotentiaires du nord. Entrevue de M. de Senfft avec lord Palmerston. Nouvelles propositions de la Russie, de la Prusse et de l'Autriche maintenant les cessions territoriales et le chiffre de la dette fixés par les XXIV articles. M. van de Weyer les repousse. Même attitude du comte Sebastiani. M. de Bülow modifie ses propositions pour la question financière. Encore un refus belge; lord Palmerston l'appuie. La question de l'Escaut. La Prusse et l'Autriche consentent à ne pas faire payer par la Belgique les arrérages de la dette. Les négociations sont officieuses; émoi à Paris, on y craint une séparation entre la France et l'Angleterre. Le gouvernement belge rassure le gouvernement français, correspondance de M. de Theux avec M. van de Weyer. Nouvelles craintes françaises. La France et l'Angleterre d'accord au sujet de la révision de la dette. Déclarations catégoriques contraires de la Prusse. Celle-ci menace à nouveau la Belgique. Correspondance de M. de Theux avec MM. van de Weyer et le Hon au sujet de la question territoriale. Déclarations catégoriques à son sujet de lord Palmerston et du général Sebastiani.

 

CHAPITRE VII (page 132)

La commission financière belge, son œuvre. Envoi à Londres de deux de ses membres: MM. Fallon et Dujardin. Nouvelle opposition de M. de Senfft à la révision de la dette. Fermeté de lord Palmerston. Mécontentement des plénipotentiaires du nord. La Conférence et le partage des dettes en 1831; les erreurs commises. Critique du rapport de la commission financière par MM. de Senfft et de Bülow. Les dettes autrichienne et française. Le partage de la dette en 1831 non fondé en droit mais compensation accordée à la Hollande pour la perte de ses colonies et de la Belgique. Propositions austro-prussiennes pour la liquidation de la dette et des arrérages. Lord Palmerston se refuse à la révision des dettes autrichienne et française. Proposition d'une cote mal taillée. Le général Sebastiani et les dettes autrichienne et française. Nouvelle proposition transactionnelle de lord Palmerston. Jugement du comte Molé sur les motifs du partage de la dette en 1831. Nouvelles propositions austro-prussiennes pour les arrérages et la liquidation de la dette. Les envoyés belges les repoussent. Lord Palmerston propose de nouveau une cote mal taillée. Il est inébranlable sur la question des dettes autrichienne et française. Le gouvernement français veut la révision de toutes les dettes. MM. de Senfft et de Bülow acceptent la proposition d'une cote mal taillée et la réduction de la dette belge. Les envoyés belges décident d'en référer leur gouvernement. La Conférence veut poursuivre l'examen du reste du traité. Vive opposition de M. van de Weyer. Léopold Ier décide de cesser provisoirement toute négociation. Mécontentement et avertissements de lord Palmerston. Voyage du roi des Belges en Angleterre. Son pessimisme sur la situation. Opinion du comte le Hon.

 

CHAPITRE VIII (page 170)

Refus du gouvernement belge d'accepter une cote mal taillée. Il insiste sur la liquidation de la dette. Contrariété de lord Palmerston et du général Sebastiani. Ils se refusent à tout ajournement dans la négociation des autres articles du traité. Brutalité de l'accueil fait par MM. de Bülow et de Sentit à la politique belge. La Conférence rejette la demande de la liquidation. Elle fixe à 5-400.000 florins de rente le chiffre de la dette belge. Critique de ce chiffre par les délégués belges. Intervention à Paris du roi Léopold 1er. Incident entre l'ambassadeur français et M. van de Weyer. Le général est blâmé par le comte Molé. Incapacité du général Sebastiani. La Conférence prépare un projet général de traité. Refus de M. van de Weyer de coopérer à ce travail. Protestation de MM. de Senfft et de Bülow contre les lenteurs du gouvernement belge. Menaces du cabinet anglais de ne plus garantir le statu quo. Nouvelles pressions de MM. de Senfft et de Bülow sur lord Palmerston. Le cabinet de Bruxelles propose de fixer la dette à 3.000.000 florins. Lord Palmerston accueille ce chiffre avec irritation. Le général Sebastiani et la question territoriale. Le comte Molé refuse de s'associer aux menaces anglaises à la Belgique. Son projet de transaction financière. La France et la Convention du 21 mai 1833.

 

CHAPITRE IX (page 204)

Ouverture du Parlement belge. Le discours du Trône: persévérance et courage. Les adresses de la Chambre et du Sénat. Le cabinet s'y rallie. Les réponses du roi. Mécontentement de la Conférence. Lord Palmerston menace de laisser les troupes fédérales occuper le Limbourg et le Luxembourg cédés. Intransigeance de la France et de l'Angleterre sur la question territoriale. L'opinion à Berlin, Paris et Londres. La colère du baron de Bülow. Projet de note comminatoire austro-prussienne contre la Belgique. Lord Palmerston refuse de s'y associer. Ses tentatives pour amener la Belgique à changer de politique. Revirement subit de lord Palmerston. Il rédige lui-même une note menaçante pour le gouvernement belge. Motif de ce revirement. Une suggestion de M. Molé au gouvernement néerlandais sur la question territoriale. M. van de Weyer essaye d'éviter l'envoi de la note. Entrevues du comte le Hon et du comte Molé. Quoiqu'irréductible sur la question territoriale le gouvernement français refuse d'adhérer à la note de lord Palmerston. Faiblesse du comte Molé vis-à-vis de la politique anglaise. Opinion de lord Palmerston sur la convention du 21 mai 1833.

 

CHAPITRE X (page 229)

La Prusse, l'Autriche, la Russie et l'Angleterre veulent signifier à Belgique un nouveau traité. La France propose le rachat d'une partie du Limbourg par la Belgique. Refus de lord Palmerston d'accepter cette proposition. Le comte Molé se décide à se rallier à la politique anglaise. Opinion à ce sujet des hommes d'Etat français. Les plénipotentiaires de Londres arrêtent un projet de traité à signifier à la Belgique et à la Hollande. Le comte Sebastiani le signe ad referendum. Le protocole rédigé à ce sujet. Représentations de M. van de Weyer à lord Palmerston. Inflexibilité de ce dernier. La France demande l'ajournement de la signature du protocole jusqu'au 15 janvier 1839. Mission à ce sujet à Londres de M. de Sages. Vif incident entre le général Sebastiani et les autres plénipotentiaires. L'ajournement est accordé en fait. La Belgique signifie à la France son refus d'accepter le projet de traité. Préparatifs militaires en Hollande et en Belgique. Menaces à ce sujet de lord Palmerston, de retirer la garantie d'intégrité donnée à la Belgique. Bonnes intentions de la France mais faiblesse constante dans leur réalisation. Vaine tentative du comte Bresson d'obtenir la cession à la Belgique d'une partie du Grand-Duché. Le gouvernement français sonde le prince de Metternich sur la possibilité d'une cession territoriale. M. de Theux décide des concessions financières. Refus de lord Palmerston de les proposer. Mission à Paris de M. de Metz et du comte d'Ansembourg. Ouverture des Chambres françaises. Le discours royal. Déclaration mensongère du comte Molé sur la question territoriale belge. Explications à ce sujet du chevalier de Theux au Sénat. La cause belge abandonnée au Parlement français. Effervescence belliqueuse en Belgique. Le projet de Confédération belgo-rhénane de M. de Potter. L'association patriotique. Complots révolutionnaires. Les projets de partage de la Belgique du comte Bresson. Développement des préparatifs militaires belges et mécontentement à ce sujet des Puissances. Discours du comte F. de Merode sur les forteresses belges.

 

CHAPITRE XI (page 265)

Mission du comte F. de Merode à Paris et de M. de Gerlache à Londres. Note du gouvernement belge à la Conférence sur le territoire et la dette. Le comte le Hon la critique. Entrevue du comte F. de Merode avec le comte Molé et le roi Louis-Philippe. Le ministre et le roi sont défavorables à la note. Irritation de lord Palmerston la recevant. Le général Sebastiani et la signature du protocole. Entrevue de M. van de Weyer et de Gerlache avec MM. de Senfft et de Bülow. Chute du ministère Molé. Avant de se retirer il donne ordre au comte Sebastiani de signer le protocole. L' « eau bénite de cour » du cabinet français. Note de la Conférence envoyant à M. van de Weyer les projets de traité.

 

CHAPITRE XII (page 292)

Le roi Léopold conseille au cabinet de Bruxelles de se soumettre aux volontés de la Conférence. Le ministère décide de faire un rapport au Parlement. Ajournement des Chambres. Démission de MM. d'Huart, Ernst et du comte F. de Merode. Celui-ci propose une union purement militaire entre le Luxembourg et la Confédération germanique. Hostilité du général Sebastiani et de lord Palmerston à ce système. La Conférence le repousse. Acceptation par la Hollande des projets de traité. Suggestion nouvelle de M. le Hon, M. de Theux ne l'accueille pas.- Hésitations du ministre belge sur la politique à adopter. Lord Palmerston refuse d'appuyer toute demande de modification aux projets de traité. Déclaration du ministre anglais au Parlement britannique. Mesures militaires à la frontière hollando-belge. La Conférence invite les cabinets de Bruxelles et de La Haye à éloigner leurs troupes. Refus du chevalier de Theux. Nouvelle note de la Conférence aux plénipotentiaires belge et néerlandais. Langage violent de lord Palmerston à l'égard de la Belgique. Le gouvernement du roi Léopold se montre irréductible. Ses intentions pacifiques. La nomination du général polonais Skrynecki comme général belge. Rupture des rapports diplomatiques entre la Belgique d’une part et l'Autriche ainsi que la Prusse d'autre part. Lord Palmerston et le comte Sebastiani blâment cette rupture.

 

CHAPITRE XIII (page 321)

Convocation des Chambres belges. Elles adoptent le traité. M. de Theux demande encore à la Conférence des modifications aux articles sur la navigation de l'Escaut et d'autres points accessoires. Lord Palmerston refuse de proposer à la Conférence des articles additionnels. Ses critiques de la politique suivie par ]a Belgique. Insistance du roi Léopold pour obtenir des articles additionnels. La Diète germanique et les fortifications belges dans le Luxembourg wallon. La Belgique doit demeurer une voie d'accès pour les troupes allemandes marchant vers Paris. Le chevalier de Theux demande des garanties pour la liberté religieuse des habitants des territoires cédés. Nouvelles tentatives belges pour faire améliorer l'article 9 relatif à la navigation de l'Escaut. Impatience de la Conférence. M. de Theux persiste dans ses demandes de modification de l'article 9. Mission de M. Nothomb à Londres. Remise d'une nouvelle note de la Conférence au sujet d'articles additionnels. Les plénipotentiaires belges exigent que l'affaire Skrynecki soit aplanie avant la signature du traité. La Conférence accorde plusieurs des articles additionnels demandés sous forme d'une déclaration interprétative. Le roi Léopold juge les concessions faites insuffisantes et se montre hostile à la signature du traité. Conseil des ministres. Le roi signe les pleins pouvoirs de M. van de Weyer. Duplicité des gouvernements prussien et autrichien dans l'affaire Skrynecki. M. van de Weyer signe le traité. Sa déclaration avant cette signature.

 

CHAPITRE XIV (page 350)

L'Autriche et la Prusse refusent de considérer l'affaire Skrynecki comme aplanie. Retour du baron O'Sullivan à Vienne. Le chancelier exige l'expulsion du général polonais de l'armée belge. Impossibilité légale de lui donner satisfaction. Note à ce sujet du baron O'Sullivan. Vaine intervention des ministres de France, d'Angleterre et du duc de Saxe-Cobourg. Menace de la Belgique de ne pas ratifier le traité du 19 avril. Intervention de lord Palmerston. Action de la France et du Saint-Siège. Metternich demande une démarche directe et officielle du roi Léopold et du gouvernement belge près de l'empereur et de son gouvernement. M. de Theux y consent mais refuse de prendre aucun engagement pour l'emploi dans l'avenir du général Skrynecki. Lettre de Léopold ler à l'empereur et du chevalier de Theux au prince de Metternich. Objection de ce dernier. Le baron O'Sullivan lui communique ses instructions. Article à publier dans l'Observateur autrichien. Réponse du chancelier au chevalier de Theux. - Hâte du Baron O'Sullivan d'arriver à la conclusion de l'incident. - Sentiment contraire de Metternich. Échange des ratifications du traité du 19 avril. Vaine tentative de M. de Theux de faire modifier l'article à insérer dans l'Observateur. Reprise des relations diplomatiques belges avec la Prusse et avec l'Autriche.

 

ANNEXES:

Traité du 15 novembre 1831

Traité avec les Pays-Bas du 19 avril 1839

Traité avec les cinq Puissances du 19 avril 1839