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Chambre des représentants de Belgique
Séance du samedi 10
septembre 1831
Sommaire
1) Vérification des pouvoirs des membres
nouvellement élus. Elections contestées. d'Huart (Ch. Vilain XIIII, Gendebien, de Robaulx, Rogier), Pirson et Garcia de la Vega (Fleussu, Garcia de la Vega)
2) Règlement de la chambre et nomination de son
bureau définitif. Périodicité de l’élection (Leclercq,
Gendebien, Lebeau, Destouvelles, de Robaulx, Gendebien, Destouvelles, Raikem, Leclercq, Van Innis, Devaux, de Robaulx, Devaux, de Theux, Poschet, Barthélemy, de Gerlache, Gendebien, de Robaulx, Fleussu, Rogier, Dumont,
Lebeau, Ch. Vilain XIIII),
nomination des membres du bureau (de Gerlache)
3) Nomination de la commission de l’adresse en
réponse au discours du trône (Osy), des sections de la
chambre (Vanderbelen) et des questeurs
,
(Moniteur
belge n°89, du 12 septembre 1831)
(M. Serruys, président d’âge, occupe le fauteuil.)
La séance est ouverte à midi.
Cinquante membres environ sont présents.
M. Liedts donne lecture du
procès-verbal de la dernière séance. La rédaction en est adoptée.
- MM. Nothomb, Raikem et de
Muelenaere, qui n’étaient pas présents à la séance d’hier, et dont les
élections ont été validées, prêtent serment.
VERIFICATION DES POUVOIRS DES MEMBRES
NOUVELLEMENT ELUS
M. Ch. Vilain XIIII
lit à la chambre une lettre de M. d’Huart, dont l’élection a été ajournée hier.
M. d’Huart demande à la chambre le prompt examen des motifs sur lesquels elle a
fondé l’ajournement, afin que le district de Virton, par lequel le réclamant a
été élu, soit promptement représenté si l’élection était jugée nulle.
M. Ch. Vilain XIIII.
- Je demande à faire une observation comme député. Messieurs, si je vous
démontre par des chiffres qu’en retranchant du nombre total des votants pour
l’élection de M. d’Huart 5 voix qui ont motivé son ajournement, M. d’Huart
conserve encore la majorité, j’espère qu’il n’y aura plus de difficulté pour
son admission. Or, deux listes avaient été publiées, l’une de 106 électeurs,
l’autre de 80 ; ce qui forme en tout 186 votants, majorité 94. M. d’Huart en a
obtenu 96. Retranchant également les 5 voix contestées au nombre total 186 et
des 98 voix obtenues par le candidat, reste 181 votants, dont la majorité
absolue est de 91, nombre des suffrages précisément acquis à M. d’Huart. (C’est juste ! c’est juste !)
M. Gendebien.
- Prenez ces conclusions comme rapporteur.
M. de Robaulx.
- Aux voix l’admission.
M. Ch. Vilain XIIII.
- Si les membres de la commission y consentent.
Plusieurs voix. - Ce sont des chiffres
! C’est évident !
M. Rogier. - Pour la régularité,
il me semble qu’il conviendrait de renvoyer à la commission. (Appuyé !)
- Les membres de la commission se
retirent et rentrent peu de temps après.
M. Ch. Vilain XIIII.
- La commission a vérifié l’exactitude de mes chiffres ; j’ai en conséquence
l’honneur de vous proposer en son nom l’admission de M. d’Huart.
- Cette admission est mise aux voix
et prononcée.
M. Fleussu. - Messieurs,
rapporteur de la commission chargée de la vérification des pouvoirs pour la
province de Namur, je viens vous présenter le résultat de nos délibérations sur
l’élection du district de Dinant. Deux réclamations se sont élevés contre cette
élection ; l’une porte sur trois faux électeurs qui se seraient introduits dans
le collège, et qui y auraient été introduits par le curé d’Achène ; l’autre
spécifie six chefs de nullité contre l’élection. Avant de vous exposer quels
sont ces chefs de nullité, je dois vous dire que M. de Garcia avait, au premier
tour de scrutin, obtenu 45 suffrages ; M. Henry en avait obtenu 40, et M.
Pirson 39 et une de moins à M. Henry auraient établi entre eux parité de
suffrages ; et comme M. Pirson était le plus à gé, il aurait été ballotté avec
M. de Garcia, au lieu que le ballottage a eu lieu entre ce dernier et M. Henri.
Maintenant que vous connaissez le
résultat de l’élection de Dinant, je vais vous dire que la commission ne s’est
pas arrêtée à la première réclamation fondée sur les trois faux électeurs
amenés par le curé d’Achène, parce que rien ne justifie cette allégation, et
qu’il n’y en a aucune trace dans le procès-verbal.
La seconde réclamation est signée par
six électeurs (M. le rapporteur lit leurs noms que nous n’avons pu saisir) ;
ces messieurs ont protesté, je dois le dire, séance tenante, et leur
protestation est consignée au procès-verbal. Ils se plaignent : 1° que le
bureau principal ait choisi pour secrétaire un individu qui n’était pas
électeur ; 2° que M. Bisamé ait donné un double vote au premier bureau, savoir
: un pour son propre compte, et l’autre pour sa mère veuve. D’autres électeurs
ont aussi émis un double vote de la même manière. 3° Au deuxième bureau on a
admis à voter dix électeurs de la commune d’Achêne qui ne payaient pas le cens,
et qui n’était pas portés sur la liste affichée dans la salle où se faisait
l’élection ; 4° deux électeurs ont été admis à voter, quoiqu’ils n’eussent été
portés que sur une liste supplémentaire publiée le 27 août, ce qui avait mis
les électeurs dans l’impossibilité de contester leur qualité, et ces deux
électeurs ne payaient pas le cens, ce qui résulte du certificat d’imposition
joint à la protestation. Si la liste des électeurs n’a pas été affichée,
seulement on a fait annoncer au son du tambour qu’elle était déposée au
secrétariat de la mairie, et que chacun pouvait aller en prendre connaissance. 6°
Enfin on a admis à voter un individu non porté sur la liste et non muni d’une
décision judiciaire, qui lui permît de voter comme électeur.
En résultat, selon
les réclamants, 17 individus sans qualité auraient pris à l’élection de M. de
Garcia.
M. le rapporteur revient sur chacun
de ces chefs d’accusation ; deux lui ont paru entraîner d’ores et déjà la
nullité de l’élection : ce sont le double vote émis par M. Binamé et
Laubremont. Ce double vote est constaté par un certificat émané du président et
des autres membres du bureau électoral.
Tous les autres faits n’ont pas paru
assez bien établi à la commission ; mais ces faits étant très grands, elle
désirerait un plus ample informé ; en conséquence, M. le rapporteur conclut à
l’annulation de l’élection de M. de Garcia, et subsidiairement à un plus ample
informé.
M. Garcia de la Vega.
- Je ne prendrais pas la parole dans une question qui m’est personnelle, si je
ne croyais que les droits de ceux qui m’ont nommé eussent besoin d’être
défendu. L’opération électorale dont résulte mon élection a été entachée,
dit-on, de huit chefs de nullité. Je n’en connaissais d’abord que 6, parce que
six seulement m’ont été communiqués ; 4 parmi eux ne méritent pas, ce me semble,
d’être combattus, et quoique la commission ne les abandonne pas, la chambre a
déjà, je l’espère, reconnu leur peu d’intérêt.
Quant aux deux autres chefs sur
lesquels on réclame l’annulation de mon élection, je voudrais en voir une
preuve bien positive ; mais il est inexact de dire, par exemple, que M. Binamé
a donné deux suffrages, puisque les réclamations de ce chef même sont faites de
manière à laisser en doute s’il a voté d’abord en son nom, puis au nom de sa
mère, ou seulement au nom de sa mère.
M. Fleussu donne
communication à M. Garcia de la Vega des pièces à l’appui. M. Garcia les lit à
haute voix et persiste dans son opinion.
- La chambre, adoptant les
conclusions de la commission, prononce l’annulation de l’élection du district
de Dinant. M. Garcia de la Vega sort aussitôt de la salle.
M. Coghen, qui n’était pas présent à
la dernière séance, et dont l’élection a été validée, prête serment.
Reglement de la chambre et nomination dE SON BUREAU
DEFINITIF
M. Ch. Vilain XIIII.
- Messieurs, MM. les secrétaires provisoires vous font
la proposition provisoire :
« La chambre adopte provisoire
le règlement du congrès pour la nomination du bureau définitif et la réponse au
discours du trône. »
M. Leclercq.
- Cette proposition me paraît inconstitutionnelle, puisque, de la réaction de
l’article 37 du pacte fondamental, il semble résulter que le bureau définitif
une fois nommé doit l’être pour toute la session. Cet article porte : « A
chaque session, chacune des chambres nomme son président, ses vice-présidents,
et compose son bureau. »
M.
Gendebien interprète différemment l’article de la
constitution, et prétend qu’il n’ôte pas à la chambre la faculté d’élire un
nouveau bureau quand bon lui semble.
M. Lebeau appuie l’observation de
M. Leclercq, et fait remarquer que, si on n’avait pas entendu ainsi l’article
37, les mots « à chaque session » seraient complétement inutiles.
M. Destouvelles.
- C’est ainsi qu’on l’entendit dans la section centrale.
M.
de Robaulx. - La section centrale a décidé
beaucoup de choses dont nous n’avons point eu connaissance. L’interprétation
judaïque que l’on fait de l’article 37 ne peut pas me convaincre que nous
n’avons pas le droit de nommer autant de bureaux qu’il nous conviendra pendant
la session ; je ne pense pas qu’on puisse nous contester ce droit, et je ne
puis admettre le système représentatif basé sur les intentions de la section
centrale dans la rédaction de l’article 37. Le règlement intérieur de la
chambre nous appartient, et la constitution n’a pu s’en occuper.
M. Gendebien.
- J’ai demandé à être éclairci, et je n’ai pas prétendu donner une
interprétation définitive de l’article 37 ; je pense que la rédaction de
l’article ne peut pas nous interdire d’élire plusieurs fois un président ni les
autres membres du bureau.
M. Destouvelles.
- J’ai parlé de ce qui s’était passé dans la section centrale ; c’est un fait
que je rapporte ; c’est un fait que je rapporte ; je laisse à l’assemblée le
soin d’en tirer les conséquences.
M.
Raikem. - L’article primitif était rédigé comme
il l’est aujourd’hui ; seulement à la section centrale on y avait ajouté ces
mots : « conformément à son règlement. » La suppression de ces mots
eut lieu en séance publique. L’assemblée fit-elle ce retranchement, parce que
ces mots lui semblaient inutiles ; ou bien a-t-il voulu laisser au règlement
nouveau le soin de décider la question ? C’est ce que vous aurez à décider.
Pour moi, j’avoue que je n’ai que des doutes sur l’interprétation à donner à
l’article 37.
M. Leclercq.
- Je faisais partie de la section centrale lorsque cet article y fut discuté ;
on se détermina à l’adopter tel qu’il est, parce qu’on fit remarquer que
l’élection mensuelle d’un président et des autres membres du bureau faisait
perdre un temps précieux ; ce n’était pas moins qu’une perte d’une séance par
mois.
M. Van Innis
et M. Devaux
pensent qu’il ne peut y avoir de doute sur le sens de l’article, et qu’il ne
doit y avoir qu’un président par session.
M. de Robaulx.
- Notre but, en rédigeant l’article 37, fut d’enlever au pouvoir exécutif la
nomination du président ; on ne songea pas à autre chose ; notre prérogative
veut qu’au moins nous réglions tout ce qui est de l’ordre intérieur de la
chambre. La constitution a posé les grands principes sur lesquels repose notre
état politique, elle n’a pu vouloir régler l’ordre intérieur de l’une ou de
l’autre chambre ; ce soin nous était réservé, et ce n’est pas à nous à restreindre
son attribution et nos pouvoirs.
M.
Devaux. - M. de Robaulx vient d’émettre un
principe auquel je ne saurais souscrire. La constitution a pu s’occuper, et
elle s’est occupé en effet, de l’ordre intérieur de la chambre ; je n’en veux
pour preuve que les articles 38 et 29, dont l’un dit que toute résolution doit
être prise à la majorité absolue des suffrages, etc., et l’autre, que les votes
sont émis par assis et levé, etc. J’ajouterai que, si les auteurs de l’article
39 ne l’avaient pas entendu comme nous l’entendons : « A chaque session
chacune des chambres élira, etc., on aurait dit : « A chaque mois ou
élira, etc. »
M. de Theux.
- Quand il s’agit de décider une question constitutionnelle, il faut s’éclairer
autant que possible. Je demande l’ajournement de la discussion, afin que nous
puissions consulter le procès-verbal de la séance où fut adopté l’article 37.
M. Poschet de Chimay.
- Je n’étais pas du congrès, et je ne peux invoquer mes souvenirs sur ce qui
s’est passé ; mais j’avoue que ces souvenirs n’auraient aucune influence
sur moi. Il me semble en effet que, si un président ne se conduit pas bien
envers la chambre, il faut que la chambre ait le droit de le remplacer.
M. Barthélemy
est d’avis que l’article 37 n’a voulu qu’un président par session. Il invoque à
cet égard l’analogie qui existe entre les termes de cet article et de celui de
la charte française.
M. de Gerlache.
- Voici ce que porte l’article de la charte française : « Le président de
la chambre des députés est élu par elle à l’ouverture de chaque session. »
M. le président.
- Je vais mettre aux voix la question de savoir si le président sera nommé pour
toute la session.
M. Gendebien. - Il faudrait
s’entendre sur le mot « session. » Il y a des membres qui considèrent
une session comme l’année législative. (Non
! non !) Il est donc bien entendu que, s’il y avait plusieurs sessions,
chacun nommerait son président. (Oui !
oui !)
M. de Robaulx.
- L’appel nominal !
M.
Fleussu et M. Rogier. - Nous ne discutons pas la question de
principe ; l’appel nominal est inutile.
M. de Robaulx.
- Il est bien entendu que la question de principe reste indécise. Mais c’est
déjà, à mon avis, une question assez grave pour être décidée par appel nominal
que celle de savoir si le président que nous allons nommer sera président pour
toute la session.
M. Dumont.
- M. de Theux faisait une proposition fort sage en demandant le renvoi à un
autre jour. J’appuie cette proposition.
M. Lebeau. - Une discussion
ultérieure n’amènerait aucune lumière, car on ne veut pas admetre les faits qui
se sont passés dans la section centrale. Nous différons sur un fait sur lequel
il est probable que nous nous accorderons difficilement. Tout débat est terminé
en laissant la question de principe indécise. (Appuyé !)
Une voix. - Il faudrait cependant
interpréter l’article 37.
M. Ch. Vilain XIIII.
- La chambre seule n’a pas le droit d’interpréter les lois ; ce droit
n’appartient qu’aux trois pouvoirs.
On procède à l’appel nominal pour
savoir si l’élection du président aura lieu pour la session entière. En voici
le résultat : votants, 65 ; oui, 44 ; non, 21.
Le président sera élu pour toute la
session, ainsi que le bureau.
Nomination du président
M. le président d’âge
tire au sort deux bureaux de scrutin chargés de dépouiller le scrutin pour
l’élection du président :
Premier
bureau : MM. de Roo, Vandenhove, Van Innis et Raikem.
Deuxième bureau : MM. Berger,
Thienpont, Lebeau et (nom illisible).
Un huissier fait courir l’urne. Les
scrutateurs dépouillent le scrutin, en voici le résultat : M. de Gerlache a
obtenu 27 voix sur 65 votants ; M. Destouvelles, 22 ; M. Barthélemy, 12 ; M.
Raikem, 1 ; M. A. Rodenbach, 1 ; M. de Theux, 1. Il y a eu un billet blanc.
M. le président.
- Personne n’ayant obtenu la majorité, on va procéder à un deuxième tour de scrutin.
Le second tour donne le résultat
suivant : Votants, 60 ; majorité absolue, 32. M. de Gerlache a obtenu 30 voix ;
M. Destouvelles, 20 ; M. Barthélemy, 11 ; M. de Theux, 1.
On fait un ballottage entre MM. de
Gerlache et Destouvelles. Votants : 60. M. de Gerlache obtient 39 voix ; M.
Destouvelles, 21. Le premier est proclamé président.
On procède ensuite à un scrutin pour
la nomination de deux vice-présidents et de quatre secrétaires ; voici comment
les voix se sont réparties : pour la vice-présidence ; M. Destouvelles a obtenu
40 voix, M. Barthélemy, 17. Ils ont été proclamés vice-présidents.
Pour le secrétariat, M. Liedts a
obtenu 32 voix ; M. Lebègue, 49 ; M. Dubus, 30 ; M. H. de Brouckere, 20, M.
Dellafaille, 20.
M. Liedts déclare qu’il n’accepte
ces fonctions que jusqu’à règlement définitif.
M. Dubus s’excuse sur ses
occupations de ne pouvoir accepter les fonctions de secrétaire.
En conséquence MM. Liedts, Lebègue, H
de Brouckere et Dellafaille sont proclamés secrétaires.
M. le président d’âge
invite M. de Gerlache à venir occuper le fauteuil.
M. de Gerlache
se place au bureau avec les secrétaires, et s’exprime ainsi. - Messieurs,
appelé à présider de nouveau cette auguste assemblée, un si grand nombre
d’anciens collègues et d’amis, je n’ai pas besoin de faire une nouvelle
profession de foi ; vous m’avez déjà jugé, et mes antécédents vous sont connus.
Si parfois nos paroles furent divergentes, nous n’avons tous eu qu’un seul et
même but : union, force, courage, persévérance, salut de la patrie ; tel a été
et tel sera toujours le mobile de notre conduite. Je n’ajouterai rien à ce que
je viens de vous dire. Vous avez tous présent à votre mémoire le discours d’un
Roi que nous chérissons ; je ne préjugerai rien sur la réponse que vous vous
disposez à lui faire. Je vous remercie, messieurs, de la confiance que vous
venez de m’accorder, j’en éprouve une vie et sincère reconnaissance ; mais j’ai
besoin plus que jamais de cette indulgence dont vous m’avez gratifié jadis,
pour remplir les fonctions dont les difficultés égalent au moins l’honneur de
les remplir. Je propose de voter des remerciements à M. le président d’âge et
aux autres membres du bureau provisoire. (Applaudissements.)
- Les remerciements sont votés.
NOMINATION DE LA COMMISSION DE L’ADRESSE EN
REPONSE AU DISCOURS DU TRONE, DES SECTIONS ET DES QUESTEURS DE LA CHAMBRE
On procède ensuite à la nomination
d’une commission chargée de la rédaction de l’adresse.
M. d’Huart, admis au commencement de
la séance, prête serment.
Sur
la demande de M. Osy,
la commission de l’adresse sera composée de six membres et du président de la
chambre.
On nomme les membres de la commission
de l’adresse au scrutin. Voici le résultat qu’il présente : M. Lebeau, 39
suffrages ; M. Devaux, 35 ; M. Destouvelles, 29 ; M. Fleussu, 27 ; M. A.
Gendebien, 22 ; et M. de Theux, 19.
M. Vanderbelen
propose de diviser la chambre en six sections de 17 membres chacune ; nombre
total, 102 membres. La section centrale serait composée du rapporteur de chaque
section et du président de la chambre.
- Cette proposition est adoptée.
On tire au sort les sections, et en
même temps on procède au scrutin pour la nomination de deux questeurs.
Nomination des questeurs
Sont nommés questeurs : MM. Lefebvre
et Ch. Vilain XIIII ; le premier par 17 voix, le second par16.
- La séance est levée à quatre
heures.