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VAN VOLDEN DE LOMBEKE Joseph (1761-1836)

 

 

 

VAN VOLDEN DE LOMBEKE, Joseph, Marie, né en 1761 à Bruxelles, décédé en 1836 à Bruxelles

Age en 1830 : 69 ans

Congressiste (1830-1831, Bruxelles)

 

Biographie

Interventions au cours de la session 1830-1831 (Congrès national)

 

 

BIOGRAPHIE

 

(Extrait de L. FRANCOIS, dans Nouvelle biographie nationale, t. II, 1990, pp. 373-374)

van VOLDEN de LOMBEKE, Joseph, Marie, membre du Conseil communal de Bruxelles, des Etats provinciaux du Brabant méridional et du Congrès National, né à Bruxelles le 22 avril 1761, y décédé le 26 janvier 1836.

Le grand-père de Joseph van Volden de Lom­beke, Pierre van Volden, fut greffier et président du Grand Conseil de Malines; son oncle, Jean-Pierre van Volden, fut membre du Conseil de Flandre, premier échevin de la Keure de Gand, membre du Conseil privé et président du Conseil de Hainaut. Sa mère était la fille du seigneur de Beughem. On lui connaît trois beaux-frères et une belle-sœur; eux aussi appartenaient à la noblesse.

Nous ne disposons que de données fragmen­taires pour retracer sa vie. Nous savons qu'il entreprit le droit, en 1779, à l'Université de Lou­vain (Pédagogie du Porc) et qu'il fut (ou est-ce son père?) membre de la loge bruxelloise « L'U­nion », en 1786.

Ses positions à l'égard des régimes successifs entre 1789 et 1794 ne sont pas connues mais, en 1794, il émigra un certain temps en Allemagne. Il ne portait pas le Directoire dans son cœur, car, lors de la dissolution de la « Société littéraire » bruxelloise en 1798, l'autorité départementale note à son sujet: « ex-noble, revenu d'outre­-Rhin, détestant cordialement la République et les républicains. Membre de la Tabagie ».

Bien que sous l'Empire, il ait compté parmi les hommes les plus fortunés du département de la Dyle et, partant, tout désigné pour accéder à de hautes fonctions, il déclina systématiquement toutes avances et il accepta uniquement le maïorat de Strytem, qu'il considérait comme sa seigneurie.

En 1815, van Volden de Lombeke vota contre le projet de la Loi fondamentale, mais, en 1816, il accepta toutefois d'être accueilli dans l'ordre équestre. Depuis 1824, il siégea au Conseil communal de Bruxelles. Sa participation en 1828 au mouvement de pétition en faveur de la liberté d'enseignement favorisa son élection aux Etats provinciaux du Brabant méridional (juin 1829). Dans cette assemblée, il intervint pour le rétablissement de la liberté linguistique. Au Conseil communal de Bruxelles, il s'opposa également à certaines décisions ministérielles.

van Volden de Lombeke ne voulait cependant pas dépasser les limites de la loyauté. En août et septembre 1830, il assista fréquemment aux séances du Conseil communal. Il vota tout de même, le 11 septembre 1830, pour la constitu­tion de la Commission de Sûreté, ce qui, pour lui, atteignait cette limite. En novembre 1830, il fut donc élu, comme candidat orangiste, en qua­lité de membre suppléant du Congrès National ; dès le 20 novembre 1830, il y siégea comme membre effectif.

Il n'hésita pas à manifester son orangisme en votant contre l'exclusion du trône de Belgique des membres de la famille Orange-Nassau. En politique intérieure, il adopta une position conservatrice: il était partisan d'un sénat dont les membres seraient choisis par le Roi parmi un groupe restreint et il déplora la suppression des Etats.

Après avoir voté en février 1831 pour l'ar­chiduc Charles d'Autriche, il se rallia, en juin, à ceux qui voulaient offrir le trône à Léopold de Saxe-Cobourg.

Comme chef de la neuvième section de la garde bourgeoise de Bruxelles et comme mem­bre du Conseil communal (jusqu'à sa mort), van Volden de Lombeke passe pour avoir été prêt à collaborer à la restauration de la dynastie des Orange. La politique ne joua toutefois qu'un rôle secondaire dans sa vie. Il était avant tout un propriétaire foncier. Comme légitimiste, il es­saya de limiter le dommage mais, lorsque la nouvelle situation politique fut définitivement mise en place, il s'en désintéressa très vite.

 

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1830-1831 (Congrès national)

 

(00) Vérification de ses pouvoirs comme membre du Congrès  (10/11/1830)

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